Date
dimanche 16 mars 2025
Numero
+226 70 23 05 84
afr.jeun@fasonet.bf
réseau afrique jeunesse
Date
Numero
Titre du projet : Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale a travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra/intercommunautaire et la résilience des pasteurs. Objectif Global : Contribuer à prévenir et à lutter contre l'extrémisme violent par la promotion et le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso
Le projet « Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale à travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra et intercommunautaire et de la résilience des pasteurs dans les régions du Nord et du Sahel » contribue à lutté contre les facteurs favorisant la radicalisation et alimentant l’extrémisme violent au Burkina Faso, dont les principales sont : - La recrudescence des conflits pour l’accès aux ressources foncières naturelles occasionnant des clivages communautaires (pasteurs et autochtones) et créant le sentiment d’exclusion et le désir de vengeance, -Les frustrations sociales, économiques et politiques de la jeunesse qui les exposent à l’influence d’idéologies radicales, - La montée des pratiques religieuses conservatrices Le projet renforce les capacités d’action des groupes cibles à assoir et maintenir le dialogue au sein et entre les communautés locales, à identifier et contrer les facteurs favorisant les conflits communautaires, la stigmatisation et le repli identitaire des populations, à développer et alimenter un système d’alerte précoce sur la radicalisation et sur les conflits, à augmenter la résilience communautaire face à l’extrémisme violent, et à développer des initiatives économiques, sociales et solidaires Le projet contribue à la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (SN-PREV) du Burkina Faso en puisant et en s’appuyant entre autres sur les dispositifs et pratiques endogènes de gestion et résolution des conflits communautaires. La fin de cette année 2024 marquera la clôture officielle des activités du projet, pour ce fait les acteurs ont été invités les 17,18 et 19 Décembre à Ziniaré à produire un bilan exhaustif de la mise en œuvre de toutes les activités inscrites dans le plan de travail du projet et faire une capitalisation des bonnes pratiques à partager avec les parties prenantes. L'objectif général de cet atelier est de « dresser le bilan programmatique et fiduciaire du projet au cours des trois années de mise en œuvre (2022-2024) en mettant en exergue les bonnes pratiques et les leçons apprises »
Le Comité Régional d’Engagement Communautaire se définit comme un cadre non formel regroupant les représentants des groupes de bénéficiaires et de parties prenantes du projet et a pour mission principale de renforcer les liens entre les personnes et les communautés d’une part et les systèmes, structures et services formels ou informels pour générer une plus grande cohésion sociale au niveau du territoire.Le Comité Régional d’Engagement Communautaire fonctionnera au travers d’une rencontre trimestrielle avec les membres de l’équipe projet. Au cours de ces rencontres qui se tiendront en début de trimestre, les membres de l’équipe projet partageront avec les membres du Comité Régional d’Engagement Communautaire les informations sur les activités planifiées, alors que les membres du Comité Régional partageront avec l’équipe projet les rapports de leurs activités et les données générées dans le trimestre.
L’objectif global du projet étant de ’’contribuer à prévenir et à lutter contre l’extrémisme violent par la promotion et le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso’’. Il vise plus spécifiquement d’une part à renforcer le dialogue intra/inter communautaire et religieux autour des points de discordes qui minent le bien vivre ensemble et d’autre part à renforcer la résilience des populations les plus vulnérables et toujours dans l’optique de contribuer à renforcer la résilience des populations les plus vulnérables. A l'instar de la Région du NORD, il a été également prévu une session de formation des jeunes et femmes, déplacés internes et des populations hôtes sur la gestion des activités génératrices de revenus (AGR) et sur les règles de gestion du fonds rotatif au SAHEL les 29 et 30 Novembre 2024.
Sessions de recyclage des jeunes/femmes Personnes Déplacées Internes et Populations d'accueil en Activités Génératrices de Revenus et sur les règles de gestion du fonds rotatif : REGION DU NORD Dans l’optique de contribuer à renforcer la résilience des populations les plus vulnérables, il était prévu une session de formation des jeunes et femmes, déplacés internes et des populations hôtes sur la gestion des activités génératrices de revenus (AGR) et sur les règles de gestion du fonds rotatif. cette session de formation et renforcement de capacités qui a débuté le mardi 05 Novembre 2024 et s'est poursuivi jusqu'au vendredi 08 novembre 2024 dans la salle du Centre d'Ecoute concernait les bénéficiaires initialement formés et qui sont en contact avec la caisse populaire et a pour objectif l' amélioration des capacité en gestion des activités génératrices de revenus (AGR) des bénéficiaires du dit fond .
Rencontres trimestrielles de travail des cadres de concertation communale des Leaders coutumiers et religieux . les rencontres trimestrielles de travail des leaders coutumiers et religieux se sont tenues le 13 septembre 2024 dans les communes de Tangaye, Ouindigui, Thiou, Ouahigouya et Zogoré en présence des SG des mairies et de la chargée de suivi-Evaluation du projet. L’objectif de ces rencontres est de faire le bilan des conflits résolus par les leaders coutumiers et religieux, les difficultés rencontrés dans la mise en œuvre de leurs activités et faire des recommandations futures. Les leaders coutumiers et religieux remercient RAJ et GECERF car ils se réjouissent de la mise en place des cadres de concertations qui regroupent toutes les couches sociales. Ces rencontres ont permis : ● d’échanger sur les difficultés dans nos communes relativement à la cohésion sociale et au vivre ensemble; ● De travailler en synergie avec les comités de monitoring communautaires (les comités de veille communautaires nous saisissent rapidement en cas de conflit pour que nous puisons intervenir urgemment dans la résolution des conflits) ● De connaitre et résoudre différents cas de conflits qui existent dans nos communes en présence des protagonistes ; ● Faire le suivi de l’évolution des cas de conflits dont ils avaient été saisis après leurs règlements ; Depuis la mise en place des cadres de concertation les populations reprennent progressivement des habitudes de gestion endogènes de leurs différends en se réappropriant et se retournant vers leurs Leaders pour trouver des solutions pacifiques à leurs problèmes que d’aller devant les autorités, A cet effet nous avons pu recueillir ces quelques témoignages : Une autorité coutumière et religieux de Ouindigui parle en ces termes: « l’utilisation anarchique des parcelles par les PDI pour les travaux champêtres a créé des tensions entre PDI et populations hôtes. Nous sommes arrivés à résoudre ces conflits avec la collaboration des autorités communales et les propriétaires terriens » Iman de Thiou : « nous sommes arrivées à résoudre les conflits entre PDI et population hôtes autour de points d’eau. Quel que soit l’ordre d’arrivée, les femmes hôtes s’accordaient une priorité absolue pour puiser l’eau devant les femmes PDI . Nous nous sommes concertés avec les hommes hôtes et nous avons aussi sensibiliser les femmes hôtes sur le vivre ensemble. Nous leur avons dit qu’il n’y a pas de discrimination entre PDI et hôte car tout le monde peut se retrouver dans cette situation. De nos jours nous constatons qu’il y a une parfaite cohabitation entre PDI et population hôtes. Nous sommes les premiers arrivant de PDI à Ouahigouya. Les comités de veille et les cadres de concertation des leaders se sont mobiliser pour accueillir les autres PDI pour qu’ils ne dorment pas au clair de lune comme nous a notre arrivée à Ouahigouya et nous avons aussi organiser des visites de courtoisie auprès des autorités régionales et communales pour nous faire connaitre. » Les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de nos activités sur le terrain sont : ● Problème de mobilité du a l’instabilité des acteurs pour organiser les cadres de concertation ● Augmentation du nombre de PDI à Ouahigouya ● La réintégration communautaires (les maisons sont détruites) ● Difficultés pour rencontrer les populations hôtes qui ne sont accessible qu’à travers plusieurs approches ● Insuffisance de ressource financières pour des interventions rapides au moment de la survenance des conflits car souvent les leaders communautaires doivent se déplacer dans des villages pour résoudre les conflits ● La difficulté de compréhension du terme « vivre ensemble » et « cohésion sociale » par certaines personnes ● Il y a des situations ou les gens ne veulent pas que leurs problèmes soient connus Comme recommandations faites par les leaders coutumiers et religieux nous pouvons noter : ▪ Nous souhaitons le renouvellement du projet car nos actions auraient plus d’impact si on résidait dans nos communes d’origine ; ▪ Revoir les montant allouées pour les cadres de concertations afin de mieux couvrir les frais engagés ; ▪ Formation dans les domaines spécifiques soldés par une remise des kits ou des manuels de travail ; ▪ Nous souhaitons que le projet nous accompagne pour notre réinstallation dans nos différentes communes ; ▪ Initier des activités théâtrales en impliquant les leaders coutumiers et religieux, ▪ Renforcer nos capacités sur plusieurs thématiques tel que la négociation, car il y a des conflits qui dorment toujours malgré la pertinence et l’efficacité des interventions.
Madame Sawadogo Pegdwendé Denise était une femme discrète, vivant dans un quartier non loti(bidonville) de Ouahigouya, sans activité génératrice de revenus. Chaque jour, elle voyait les autres femmes se rendre sur les marchés, participer à la vie économique du quartier, tandis qu'elle restait en retrait, rêvant secrètement d'une opportunité. C'est alors que le fonds rotatif de GCERF est arrivé, elle a été ciblée pour bénéficier de la formation des jeunes pasteurs en micro-entreprenariat et sur les règles de gestion du fonds rotatif. Après la formation, elle a ouvert son compte à la caisse populaire de Ouahigouya. Madame Sawadogo Pegdwendé Denise, bien qu'incertaine au début, a saisi cette chance. Elle a reçu un prêt initial de 100 000 FCFA, une somme qui allait transformer sa vie. Avec ce montant, Denise a d'abord investi dans ce qui lui semblait le plus prometteur : le bois mort. Elle a acheté 150 tas de bois à 200 FCFA le tas, qu'elle revendait à 225 FCFA. Ce n'était qu'un petit bénéfice de 25 FCFA par tas, mais pour Madame Sawadogo Pegdwendé Denise, c'était un début. Elle voyait déjà le potentiel. Petit à petit, ses ventes augmentaient, et aujourd'hui, elle vend environ 1 000 tas de bois chaque semaine, ce qui lui permet de générer un chiffre d'affaires de 225 000 FCFA chaque semaine, soit un bénéfice de 25 000 FCFA par semaine. En un mois, son activité de vente de bois lui rapporte ainsi 100 000 FCFA. Parallèlement, Madame Sawadogo Pegdwendé Denise a également investi dans le charbon. Au départ, elle achetait un sac de charbon à 8 000 FCFA, qu'elle reconditionnait en petits sachets. Chaque sac lui apportait un bénéfice de 2 500 FCFA. Aujourd'hui, elle vend quatre sacs de charbon de bois par mois, générant ainsi un revenu mensuel supplémentaire de 10 000 FCFA. Enfin, Madame Sawadogo Pegdwendé Denise a ajouté la vente de café et de sucre à son activité. Chaque mois, ces produits lui rapportent un bénéfice additionnel de 10.000 FCFA. Avec cette combinaison de petits commerces, Denise génère un revenu régulier et stable qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille et même d'épargner pour l'avenir. Elle contribué cette année à la scolarisation de ses enfants. Notons, que chaque 11 du mois Madame SAWADOGO verse 10.000 fcfa à la caisse populaire de ouahigouya. Elle est à jour de de ses remboursement. Le parcours de Madame Sawadogo Pegdwendé Denise est un exemple frappant de courage et de détermination. Grâce au fonds rotatif du projet « Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale à travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra/intercommunautaire et de la résilience des pasteurs dans les régions du Nord et du Sahel » financé par GCERF, elle a su transformer un petit prêt en une source de revenus solide et diversifiée. Aujourd'hui, non seulement elle est indépendante financièrement, mais elle inspire aussi d'autres femmes de sa communauté à croire en elles et à oser entreprendre. Elle est devenue un modèle de réussite locale, prouvant que même avec des ressources modestes, on peut accomplir de grandes choses lorsqu'on est déterminé.
Le présent Forum régional sur la collaboration entre les Communautés Locales, les Autorités Locales et les Forces de Défenses et de Sécurité c'est ténu a la suite du celui du NORD et s’est déroulé comme suit: La première étape a consisté solliciter de quelques acteurs majeurs la production d’exposés introductifs sur la collaboration entre les communautés locales, les autorités locales et les Forces de Défenses et de Sécurité dans la région. Ces documents présenteront les principaux sujets qui seront discutés pendant le Forum proprement dit ; La deuxième étape consistait à l’organisation d’un grand débat participatif et inclusif entre les représentants des différentes parties prenantes de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans la région et offrir aux participants l’opportunité d’apporter leurs contributions pertinentes pour l’amélioration de la collaboration entre les différents acteurs en présence. La troisième étape consistait à organiser des actions de vulgarisation des conclusions du Forum, notamment la vulgarisation des meilleures pratiques de bonne collaboration entre les communautés locales, les autorités locales et les Forces de Défenses et de Sécurités. Le Superviseur terrain, est responsable de l’organisation pratique, de la préparation documentaire, de la supervision et de la production du rapport détaillé des travaux du Forum. Cette approche méthodologique utilisée dans le but d'atteindre les objectifs du Forum. Les parties prenantes se sont succédés avec des communications sur des thématiques suivantes : - Exposé introductif 1 : Communication introductive : vision globale sur la collaboration ‘’couches sociales-FDS dans la prévention de l’extrémisme violent’’ par le Représentant du Gouverneur Exposé introductif 2 : ‘’domaines de collaboration couches-sociales-FDS dans la prévention de l’extrémisme violent’’ par le Représentant des FDS Exposé introductif 3 : ‘’Pratiques de collaboration FDS-communautés religieuses et coutumières dans la prévention de l’extrémisme violent’’ Représentant OREFAR Exposé introductif 4 : ‘’rôle des jeunes (garçons et filles) dans la collaboration efficace FDS-couches sociales dans la prévention de l’extrémisme violent’’ par le Représentant CRJ Exposé introductif 5 : ‘’le rôle de la Femme dans la collaboration entre les couches sociales et les FDS pour prévenir l’extrémisme violent’’ par le Représentant de la Coordination régionale des femmes. Synthèse des informations clés tirées des exposés introductifs des différents groupes par le modérateur du forum. A la suite de cette synthèse ces quelques recommandations ont été adopté: - La collaboration et le respect doivent être réciproques, de FDS vers populations et de populations vers FDS - Éviter les punitions collectives des FDS sur des population innocente. - Le fautif doit être le seul responsable des actes qu'il pose. Stresser moins les civiles qui donnent des informations sur le mouvement des terroristes; -Création d'initiatives de rapprochement des 02 entités comme activités sociaux culturelles.
Depuis 2015 et bien avant, le Burkina Faso est affecté par des conflits de diverses natures et par des actes extrémistes violents et terroristes qui ont pour conséquence l’effritement de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Selon le rapport de l’ODDH, entre le 04 avril 2015 et le 31 mai 2020, 580 attaques terroristes ont été perpétrées au Burkina Faso. La restauration d’un meilleur climat de cohésion sociale, de vivre ensemble et de non-violence est un processus impératif, inclusif et participatif qui nécessite l’implication et la participation de toutes les couches sociales dans toutes les initiatives de promotion et de renforcement de la cohésion sociale. Le premier Forum Régional organisé dans la région du Nord, a eu un impact positif. C’est pourquoi, le projet a inscrit dans son plan de travail de l’année 2024 l’organisation d’un deuxième Forum Régional dans la région du Nord. Le présent Forum régional sur la collaboration entre les Communautés Locales, les Autorités Locales et les Forces de Défenses et de Sécurité a pour objectif principal de « renforcer la cohésion entre les différentes couches sociales de la région pour la prévention de l’extrémisme violent ».
cet atelier qui s'est ténu a la suite de l'atelier de formation des responsables de l'équipe opérationnelle du projet en suivi-évaluation et capitalisation avait pour but de: répertorier les principaux outils de suivi-évaluation qui ont été l’objet de l’atelier de formation ,répertorier les principaux outils de suivi-évaluation utilisés par les récipiendaires secondaires, dresser un état exhaustif des outils de rapportage utilisés depuis le démarrage du projet pour l'adoption d'un canevas de rapportage trimestriel des activités.
L’atelier de formation a réuni une quinzaine (15) de participants impliqués dans les processus de suivi-évaluation et de capitalisation des expériences des projets et venant des équipes de mise en œuvre des projets des récipiendaires secondaires et principal du projet GCERF. Ce sont : les coordonnateurs ou chefs de projet, les chargés de programmes, les superviseurs terrain, les animateurs terrain et les gestionnaires/comptables. L’objectif global de cet atelier de formation était « d’outiller des responsables de l’équipe de mise en œuvre en techniques de suivi-évaluation et capitalisation du projet ».De façon spécifique il s'est agit de: • Faire une révision participative des outils et supports de gestion, de planification, de rapportage, de suivi-évaluation et de capitalisation des activités du projet • Améliorer le fonctionnement du système de suivi-évaluation des activités du projet (planification et exécution des activités, collecte et traitement des données et informations produites, suivi des indicateurs, production des rapports, etc.) • Former les participants sur l’exploitation d’un logiciel de gestion des données et informations de suivi-évaluation • Renforcer les capacités des participants dans la collecte et le traitement des données et informations pour la capitalisation des expériences du projet • Développer des outils d’identification, d’analyse, de description et de modélisation des bonnes pratiques et des savoirs créés pendant la mise en œuvre du projet
Du 24 au 27 juin 2024 c'est ténue dans la salle de conférence du CONSEIL REGIONAL DU NORD des sessions de formation des membres des délégations spéciales, des comites de veille et des cadres de concertation communale sur la veille communautaire, la prévention de la radicalisation et la promotion de la cohésion sociale au cours de ces séance le formateur a entretenue les participants sur les techniques de veille communautaire, l’extrémisme violent, sur la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble , sur la prévention communautaire de la radicalisation sur la lutte contre les facteurs favorisant la radicalisation et l’extrémisme violent .
Le jeudi 20 juin 2024 l’équipe de la coordination du projet Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale à travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra/intercommunautaire et de la résilience des pasteurs dans les régions du Nord et du Sahel» a tenu à DORI dans les locaux du Conseil Régional des Unions du Sahel (CRUS) une rencontre de suivi des activités avec les responsables des comités de veille et leaders coutumiers et religieux et les partenaires d’implémentation du projet. Cette rencontre de routine visait à collecter les données et informations produites dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet au deuxième trimestre 2024 et à donner les directives et orientations pour les activités à venir.
Dans le cadre du Projet : Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale … dans les régions du Nord et du Sahel. une émission grand public à été organisé par la Fédération Nationale des Groupements Naam à son siège le vendredi 14 juin 2024 , au cours de cette émission l'occasion a été donné au coordonnateur du projet de faire un rappel au participants des objectifs dudit projets.
Du 11 au 14 juin 2024 c'est tenu dans la salle de conférence de la Chambre de Commerce de Ouahigouya une série de sessions de renforcement de capacités des membres des comités de veille et des cadres de concertation sur la sécurité, la lutte contre les fausses informations et la récolte des données sur la prévention de la radicalisation et la promotion de la cohésion sociale. De façon spécifique, il a été question de renforcer les capacités de 60 des membres des comités de veille et des cadres de concertation sur la récolte des données et sur la prévention de la radicalisation et la promotion de la cohésion sociale
Les sessions de formation/recyclage des PDI et populations hôtes en AGR, ont débuté ce 27 mai à Ouahigouya, région du Nord et dureront 4jours.L’objectif global de cette session de formation/recyclage est de contribuer à réduire la vulnérabilité économique des jeunes/femmes déplacés internes (PDI) et des populations hôtes des zones d’intervention du projet dans les régions du Nord et du Sahel.
Après 18 mois de mise en œuvre des activés du projet, une révision du plan de travail et du plan de dépenses, il est ressorti la nécessité absolue de faire une révision globale du plan de travail et du plan de dépenses pour mieux réaliser les cibles, atteindre les indicateurs et améliorer la budgétisation. Après cet exercice, les responsables des équipes de mise en œuvre du projet réunis en atelier procèderont à la validation du plan, à l’appropriation de son contenu. L’objectif principal de la présente rencontre est ’’de favoriser l’implémentation efficace et efficiente des activités du plan de travail révisé par les le responsables des équipes de chargées de la mise en œuvre Les objectifs spécifiques poursuivis sont : • Faire le point de la mise en œuvre des activités du plan de travail et du plan de dépenses avec les participants pour la période écoulée • Partager avec les participants les modifications, changements et nouvelles activités introduits dans le plan de travail et le plan de dépenses révisés pour la période restant à courir du projet • Permettre aux participants de s’approprier les approches pour la mise en œuvre de chaque activité du plan de travail révisé et du plan de dépenses • Finaliser un plan de travail révisé et détaillé et le plan de dépenses des activités pour chaque récipiendaire secondaire et pour le récipiendaire principal • Finaliser un plan de suivi-supervision révisé et détaillé pour chaque récipiendaire secondaire et pour le récipiendaire principal • Accroître l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre des activités du plan de travail révisé et détaillé et du plan de dépenses (budget) par les équipes opérationnelles. Résultats attendus • Le point de la mise en œuvre des activités du plan de travail et du plan de dépenses est fait avec les participants pour la période écoulée • Les modifications, changements et nouvelles activités introduits dans le plan de travail et le plan de dépenses révisés pour la période restant à courir du projet sont partagés avec les participants • Les participants se sont appropriés les approches pour la mise en œuvre de chaque activité du plan de travail révisé et du plan de dépenses • Le plan de travail révisé et détaillé et le plan de dépenses des activités pour chaque récipiendaire secondaire et pour le récipiendaire principal sont finalisés • le plan de suivi-supervision révisé et détaillé pour chaque récipiendaire secondaire et pour le récipiendaire principal est finalisé • l’efficacité et l’efficience de la mise en œuvre des activités du plan de travail révisé et détaillé et du plan de dépenses par les équipes opérationnelles sont accrues
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale ....... dans les régions du Nord et du Sahel » un accord de partenariat a été signé par un consortium d’ONG constitué par le Réseau Afrique Jeunesse (RAJ), récipiendaire principal et deux (2) récipiendaires secondaires à savoir le Conseil Régional des Unions du Sahel (CRUS) et la Fédération Nationale des Groupements Naam (FNGN) pour une durée de trois (03) ans. Les activités du projet seront exécutées dans les communes de Solhan, Gorgadji et Sebba (région du Sahel) et dans les communes de Ouindigui, Titao, Ouahigouya, Tangaye, Thiou et Zogoré (région du Nord). Ainsi, une session de formation a été organisée au cours du mois de juin 2022 pour renforcer les capacités de trente (30) jeunes pasteurs sur l’analyse des conflits, la détection des discours radicaux et la prévention de la radicalisation. A la suite de cette activité, les jeunes pasteurs formés ont été invités à planifier et organiser par trimestre et par commune une séance d'animation et de causerie communautaires sur le même sujet réunissant une trentaine de participants. Les séances d'animation et de causeries sont des techniques d’échanges d’informations entre un animateur (jeunes pasteurs) et un groupe restreint de 30 personnes dans cadre du projet sur l'analyse des conflits, la détection des discours radicaux et la prévention de la radicalisation. Elles contribuent à l’adoption d’un comportement nouveau en faveur de la cohésion sociale et de la paix. Cependant, au regard du contexte sécuritaire actuelle du pays, notamment dans les communes de la zone d’intervention du projet, ce type de regroupement de personnes est facteur d’exposition à l’insécurité pour les uns et les autres. Sans perdre de vue l’objectif principal de chaque séance, les jeunes pasteurs formés conviennent d’organiser des séances d’animation et de causerie à domicile en prenant toutes les précautions nécessaires à la sécurité des participants et des animateurs. . Avec l’autorisation du Chef de famille, les causeries à domicile réuniront les membres d’une même famille au sens coutumier, toutes générations confondues (Grand-père, pères et mères, fils, filles et belles-filles, petits-enfants, etc.). Des membres de familles voisines peuvent également y participer. Les familles cibles seront préalablement identifiées par les animateurs du projet qui auront la responsabilité de l’organisation pratiques des séances avec les jeunes pasteurs formées. Chaque séance est animée par deux jeunes pasteurs. Les animateurs de chaque séance sont sélectionnés parmi les jeunes pasteurs formés par le projet sur l’analyse des conflits, la détection des discours radicaux et la prévention de la radicalisation. Ils interviendront en binôme. Les jeunes pasteurs (fille et garçon) s’engagent volontairement dans cette activité et de manière bénévole, sans contrepartie de leur engagement à réaliser les séances communautaires prévues. Ils sont chargés de présenter aux participants les stratégies et techniques qu’ils ont eux-mêmes apprises auprès du projet pour analyser les conflits, détecter les discours radicaux et agir pour prévenir la radicalisation des membres au sein de leur communauté. Chaque séance est précédée d’une séance de coaching et de préparation organisée par le superviseur et l’animateur du projet pour la commune. Les jeunes pasteurs animateurs des séances seront responsables, ensemble avec l’animateur du projet, de la production des données sur chaque séance organisée et d’un rapport succinct d’animation. Les jeunes pasteurs animateurs devront également consacrer du temps pour faire le suivi de l’utilisation des connaissances et compétences acquises par les participants sensibilisés à travers des entretiens individuels périodiques. Il s’agira ici de savoir si les participants utilisent les connaissances et compétences pour faire des analyses de conflits, déconstruire des discours radicaux, prévenir la radicalisation ou promouvoir la cohésion sociale dans leurs milieux de vie respectifs.
Forum Régional Sahel. Organisé par le Réseau Afrique Jeunesse, ont pris part aux travaux du forum 62 participants représentants des autorités régionales (Gouvernorat, Directions Régionales), des collectivités territoriales (Conseil Régional, Communes), des Organismes de Développement, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et des Associations locales intervenant dans la région, des représentants des différentes composantes des communautés locales de la région (populations d’accueil, personnes déplacées internes, leaders coutumiers et religieux, jeunes et femmes leaders d’association, pasteurs et jeunes pasteurs) etc., Le Forum s’est tenu le jeudi 25 janvier 2024dans la salle de conférence du gouvernorat de Dori sous la présidence du Gouverneur de la Région représenté par son Secrétaire Général qui à la fin des travaux à conclut en ces termes:« Ce forum est une des solutions des problèmes que nous vivions. Nous avons tous parler de la cohésion sociale. « Les FDS et les civiles sont les enfants d’un même papa à savoir la nation ». Des lors que nous avons les mêmes ennemis nous devons nous assoir pour se parler et s’écouter pour se defendre.la solution est que qu’on se donne les mains pour voir dans la même direction afin de vaincre le terrorisme. Nous devons réunir les différents mécanismes pour accélérer la cohésion sociale. Nous souhaitons que ce genre de forum soit dupliquer dans d’autre régions ».
L’année 2023 qui correspond à la deuxième année de mise en œuvre du projet vient de s’achever. Avant de commencer la mise en œuvre des activités du Plan Opérationnel Annuel 2024 qui commence, il s’impose une revue analytique de l’exécution du Plan Opérationnel Annuel de cette deuxième année par tous les récipiendaires concernés afin de dégager les tendances fortes pour une planification des activités du projet. L’objectif général de l’atelier est de « d’évaluer les activités réaliser par les récipiendaires au cours des deux premières années afin de dégager les grandes orientations des activités de l’année 2024 » faire le bilan de la mise en œuvre du plan opérationnel de l’année 2024 et de procéder à l’élaboration du Plan opérationnel 2023 et renforcer les capacités de communication de l’équipe opérationnelle. »
Si vous souhaitez recevoir des informations, veuillez nous laisser votre adresse e-mail.