Stratégie de réconciliation accélérée dans un Burkina post-transition Le projet a pour but de cultiver la revendication sociale afin de contribuer à une cohésion sociale au Burkina Faso à travers la promotion du dialogue intercommunautaire, de la tolérance et de comportements responsables. Il vise ainsi à l’accélération de la stabilité du Burkina Faso post transition. Il ciblera les jeunes leaders des Organisations de la Société Civile, les Mouvements estudiantins, les leaders religieux et coutumiers, les leaders de partis politiques, les élus nationaux, les journalistes et les victimes des insurrections récentes.
https://www.rtb.bf/tag/52-sur-la-rtb-conflit-agriculteurs-eleveurs-n14/
C’est par un séminaire de formation que la Fédération Burkinabè des Associations, Centres et Clubs UNESCO (FBACU) a lancé les activités du projet d’éducation à la paix et de prévention de la violence en milieu scolaire. C’était le Vendredi 16 Novembre à Koudougou. S’étendant sur un mois, les activités de ce projet seront exécutées dans le Boulkiemdé avec les acteurs du monde de l’éducation. Le lancement s’est fait en présence des premiers responsables de l’enseignement de la région du Centre-Ouest.
Le 08 Décembre 2018, s’est tenue dans l’amphithéâtre RO de l’Université Aube Nouvelle, une conférence publique organisée par l’association Gouvernement Jeunesse Burkina. Cette conférence s’est tenue en prélude à la commémoration de la fête de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. Elle avait pour objectif de réunir les jeunes du Burkina Faso à l’occasion de cette importante manifestation qu’est la fête de l’indépendance pour échanger autour du thème suivant : « contribution de la jeunesse à l’édification d’une nation forte et prospère ». Pour ce faire, d’imminents communicateurs ont été invités à échanger avec les participants autour des thèmes suivants : La force d’une histoire : l’histoire politique du Burkina Faso de 1960 à nos jours ; Jeunesse et civisme ; Quelle jeunesse pour un Burkina Post transitionnel réconcilié ? C’est sur ce dernier thème que Monsieur Daniel DA HIEN, Coordonnateur du Réseau Afrique Jeunesse a partagé son expérience. Sa communication a débuté par un rappel des objectifs de la stratégie de réconciliation accélérée dans un Burkina Post transition, piloté par son Organisation. Pour lui, la réconciliation entre les filles et fils du Burkina est un impératif qui l’on veut développer notre cher pays. Il a insisté sur des valeurs qui existe au Burkina Faso et dont il faut se prémunir pour rester dans la fraternité. Il s’agit entre autres du pardon, du respect des ainées, du patriotisme, de la tolérance ethnique et religieuse, etc. Quant à la réconciliation à proprement parlé, le communicateur n’a pas manqué de souligné qu’elle passera par un engagement fort du Président du Faso, c’est-à-dire qu’il doit manifester sa volonté en prenant non seulement des décisions fortes, mais aussi en se démarquant de la justice classique pour privilégier la voies de la justice traditionnelle qui est celle adaptée au contexte Burkinabé.
Les objectifs visés sont de connaître les déterminants des crises, interpeller les différents acteurs et contribuer ainsi à la résolution des problèmes de gouvernance afin que nos communes, matrices du développement, s’engagent sur la voie de changements positifs. La situation de la commune de Gourcy a attiré notre attention pour deux raisons principales : La commune était jusque-là dirigée par Kadidia Traoré, seule femme maire d’une commune urbaine au Burkina Faso. En effet, Gourcy montrait l’exemple dans la dynamique de la promotion de la participation des femmes aux instances de décision. La deuxième raison est liée à l’évolution de la situation. Les récents événements font craindre l’exacerbation de conflits ouverts. Le constat sur le terrain est que plusieurs franges de la population se mobilisent pour manifester leur mécontentement. De manière synthétique, le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD) reproche à Mme Traoré Kadidjia le refus de réunir le conseil municipal pour statuer sur une motion de défiance introduite à son encontre le 30 juillet 2018 et l’a ainsi suspendue pour trois mois selon les termes d’un arrêté pris le 19 décembre 2018. Madame Kadidia Traoré quant à elle conteste la régularité de la motion de défiance. La situation a connu plusieurs rebondissements : un premier arrêté de suspension de Madame le Maire a été pris par le MATD le 6 novembre 2018. Cette décision a été attaquée par Mme Traoré devant le Tribunal administratif qui dans une ordonnance en date du 16 novembre suspendait l’exécution de l’arrêté ministériel. L’Etat a fait appel devant le Conseil d’Etat qui ne l’a pas suivi. Dans sa décision en date du 18 décembre 2018, le Conseil d’Etat a déclaré la requête de l’Etat burkinabè mal fondée et l’a rejetée. En tout état de cause, nous basant sur les entretiens et les informations à notre disposition, il apparaît clairement que le problème actuel que vit la commune de Gourcy est plus d’ordre politique qu’administratif. Cette situation, si elle devait perdurer, compromettrait gravement le bon fonctionnement des services sociaux de la commune ; ce qui aura des conséquences néfastes pour les citoyens et les personnes vulnérables de la commune. A titre illustratif, du fait de la situation, cela fait deux mois que les agents de la mairie de Gourcy n’ont pas de salaire et sont en grève bloquant ainsi le fonctionnement des services auxquels le citoyen a droit. Nous basant sur ces faits, nous interpellons les différents acteurs à privilégier l’intérêt général des populations de Gourcy, des enfants, des femmes et des jeunes dont les souhaits sont le fonctionnement normal du service public et le développement de leur commune. Au regard de ce qui précède, nous interpellons : le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation : de faciliter le retour à une situation normale de la commune de Gourcy en privilégiant l’intérêt général des populations ; les premiers responsables des partis politiques dont les différents protagonistes de la crise sont issus afin de s’impliquer dans la résolution du problème en privilégiant l’intérêt général des populations de Gourcy ; les leaders coutumiers et associatifs de la commune de Gourcy de faire confiance aux institutions de la République et de privilégier une gestion pacifique de la situation.